SOUND REALITY REALTA’ SONORE

Soggetto per un corto in animazione, di Saul Saguatti

La realtà cosi come la conosciamo è un connubio tra vista e udito , mancando uno degli elementi l’altro risulta libero da confronti con il senso comune.

Per i ciechi dalla nascita credo risulti difficile avere il senso di un colore, o definire uno sfondo prospettico che non sia rapportabile al loro senso del tatto, come magari una tigre, di cui si può ascoltare il ruggito ma con cui sarebbe difficile avere una esperienza tattile, oppure uno squalo, o una gru da 50 metri.

Tutta la loro realtà è una ricostruzione trà un senso tattile, relativamente corto come espansione e un senso uditivo particolarmente sviluppato
si dice superiore alla media dei vedenti.

Appunto è sui non vedenti dalla nascita che si intende sviluppare il corto,
la loro esperienza di vita ha elaborato considerazioni tali da sapersi rapportare con la società,
ma come immaginano realmente
una forma,
un colore,
un movimento aereo,
o quant’altro non sia possibile per loro definire al tatto,
ma solo da il suono e dalla fantasia.

Come immaginano superman, il rumore dei tacchi , la musica
come reimmaginano realmente un autobus, che romba al loro fianco quando camminano per strada.

I suoni definiscono situazioni che noi possiamo verificare e rapportare alla nostra vista e alla nostra esperienza, perdendo col tempo entusiasmo alla visione quotidiana, mentre la realtà può essere a seconda delle esperienze una fonte inesauribile di visioni fantastiche.

Ma chi non ha mai avuto questi parametri come immagina le cose,
dalle più comuni alle più stravaganti, la normale realtà può assumere descrizioni fantastiche.

Tutto quello che noi consideriamo banale o innocuo può diventare la base per un racconto visivo che ridisegna tutto quello che conosciamo .

Raccogliere suoni differenti presi da situazioni miste variando dalla natura , agli animali , a una strada con il mercato, la metropolitana ec…..

E farli riraccontare a persone non vedenti, una visione fantastica basata su una percezione reale di persone comuni che vivono e si misurano quotidianamente con visioni per noi inimmaginabili.

6000 anni di civiltà visiva non esistono per chi non può vedere, diventano diversi canoni estetici e i condizionamenti mass-mediatici, il mondo è un’enorme massa informe da ricostruire.

uomini, donne, bambini, incrociando le descrizioni forse assommandole , creando una nuova visione della realtà
Ricreare il mondo illustrandolo come lo immagina chi non può vedere.

Le voci narranti vengono poi miscelate ad un tappeto audio che sottolinei le varie apparizioni grafico fantastiche diventando una guida conduttrice del cortometraggio, illustrato con tecniche miste che si adattino alle differenti descrizioni, dalla fotografia al disegno ripercorrendo al meglio molte delle tecniche che l’animazione ha sperimentato sino ad oggi, adattandole al meglio alle narrazioni raccolte.


Durata del corto dai 15 ai 25 minuti
Tecnica mista su supporto digitale

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SOUND REALITY . REALTA ‘ SONORE . REALITE SONORE

Titre provisoire
Sujet pour un cours métrage d’animation, de Saul SAGUATTI

Notre réalité se constitue essentiellement du sens de la vue et de l’oui. Si nous perdons un des deux sens, nous sortons de la réalité du sens commun.
Toute la réalité, des personnes non-voyantes est une reconstruction entre
Leur sens du toucher, et un sens auditif supérieur à la moyenne, particulièrement développé. Leurs expériences de vie ont généré des conceptions de la réalité, qui peuvent être rapporté à la société, comment les non-voyants imaginent notre monde ?


Comment ils imaginent, ce qu’ils ne leurs est pas possible de définir par le toucher.
Comment ils imaginent superman ? le bruit des talons aiguilles, comment ils imaginent réellement l’autobus, qui passe a proximité quand ils marchent en ville ?
Pour les personnes non-voyantes de naissance, il me semble, ils leurs est difficile d‘imaginer certaines choses, comme elles le sont dans notre réalité. Par exemple une couleur, où la profondeur d’une perspective, à grande échelle (une ville, une rue). Une expérience tactile avec une grue de 50 mètres, un tigre ou un requin, paraissent assez complexe. Il est également impossible de définir les nuages, les planètes ...Et toutes ces choses qui font partie de notre réalité, que nous voyons, sans pouvoir réellement les toucher.


Les sons, lies aux images définissent des situations, qu’ils nous aient possible de vérifier et de rapporter à notre vison et à notre expérience. Avec le temps l’enthousiasme et l’étonnement de la vision s’atténuent. Pour nous voyants il est normal d’associer des sons à des images, les non-voyants, eux, doivent sans cesse réinventent leurs réalités, nous pouvons alors penser que la fantaisie et le fantastique font partie de la réalité quotidienne, mais nous, nous ne les voyons plus.
Nous avons 6000 ans de civilisation,derrière nous qu’ ils nous est possible d’ imaginer grâce aux images(livres, télévision , cinéma..), les canons et règles esthétiques de l’ art qui nous ont conditionne jusqu ‘à aujourd’hui n’existe pas pour eux. Comment ils imaginent un film en noir et blanc, l’esthétique du monde de la télévision, l’art déco, le style égyptienetc ...


Ce cours métrage n’est pas dédié aux non-voyants, mais il naît d’une volonté d’ appropriation et de réinterprétation, de leurs imaginaires fantastiques, difficilement délimitables, cet imaginaire deviendrait alors accessible aux personnes voyantes.

Tout ce que nous considérons comme banale, peut alors devenir une base, pour raconter une histoire pleine de fantaisie qui redessine tout ce que nous connaissons où croyons connaître.

Réalisations techniques


Le film se construit, en offrant une nouvelle forme visuelle, générée par les descriptions que les non-voyants font de la réalité.
Des personnes non-voyantes, narrent leurs visions « fantastiques» basé sur une perception réelle, ce sont des personnes qui se mesurent quotidiennement, à des visions pour nous inimaginables.


Le film lie de petites histoires courtes, raconté par les non-voyants, les histoires interagissent entre elles et chacune est interprété avec des techniques d’animations vidéo qui diffèrent selon le sens de l’histoire. Les animations vidéo, exploitent diverses techniques, passant d’une expression picturale aux dessins ou au montage photographique.

Le film possède trois bases sonores en corrélation :
- Des sons enregistré de la réalité, l’intention est de recueillir des sons mixtes, pries des situations diverses, de la nature, d’une rue animée par un marché, de la cohue du métro...
- La description des personnes non-voyantes
- Un fond sonore qui accentue les passages les plus joyeux ou les plus dramatiques.

Ce court- métrage ouvre aussi la porte à une réflexion, sur la pertinence des images de notre société d’aujourd’hui.
Les images utilisées à outrance par les médias, banalisent quotidiennement leurs sens et leurs valeurs et nous rendent beaucoup mois sensibles à leurs réalités.


La volonté de montrer la réalité de personnes non- voyantes met en évidence le lien entre le fantastique et le réel , le fantastique fait partie de notre réalité mais nous ne le voyons plus ou si peu, le fantastique est dans la réalité seule notre perception change.

La durée du court-métrage est de 15-25mn, les techniques sont mixtes sur support digital.

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